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La Vendée, située aux confins du Bassin aquitain et du Massif armoricain, forme la partie occidentale de l’ancienne cité des Pictons et de l’ancien Poitou, appelée Bas-
Le Pays Sud Vendée, reprenant le découpage administratif de l'arrondissement de Fontenay-
BOCAGE
Le bocage vendéen occupe la majeure partie du territoire vendéen, dans sa partie centrale et orientale. Il se situe sur la terminaison méridionale du Massif armoricain. Succession de champs entourés de haies, ce paysage est surtout propice à l'élevage. On distingue le bas-
Le Bas-
Les sols acides, argileux de cet espace ont favorisé les landes de genêts et d’ajoncs construisant l’image de terres pauvres et difficiles à travailler, par opposition aux terres fertiles de la plaine. Aujourd’hui l’élevage bovin a pris beaucoup de place mais il s’agit d’un phénomène relativement récent, lie a l’essor de l’industrialisation à partir du XIXe siècle qui a provoqué l’accroissement de l’urbanisation et, conséquemment, celui de la consommation de viande.
PLAINE
La plaine dite de Luçon ou de Fontenay-
La plaine se rattache à l’extrémité nord du bassin aquitain, constitué de dépôts calcaires de l’ère secondaire. Cette couche argilo-
L’amènagement parcellaire de ces terres est celui d’un openfield classique constitué d'une mosaïque de vastes champs de labours ordonnés en quartiers délimités par les chemins d’exploitation donnant l’image d’un véritable quadrillage qui contraste d’autant plus avec la mosaïque beaucoup plus irrégulière du Bocage. On rencontre dans la plaine deux villes : Fontenay-
MARAIS POITEVIN
Relique du golf des Pictons, le Marais poitevin constitue le deuxième plus grand milieu humide français (environ 100 000 ha) à cheval sur les départements de la Vendée, des Deux-
Aujourd’hui, le Marais poitevin présente essentiellement deux entités écologiques et paysagères principales liées a un fonctionnement hydraulique différent : le "marais mouillé" et le "marais desséché".
Le "marais mouillé" (32 200 ha) qui comporte une végétation foisonnante qui en fait un espace tres profitable aux prairies et aux cultures maraichères. Son étendue correspond a des couloirs d’inondation dans les marais desséchés et aux lits majeurs inondables de la Sèvre, du Mignon, de l’Autise et de la Vendée, ainsi qu’une bande plus ou moins large de part et d’autre.
Le "marais desséché" (46 800 ha) conquis sur la mer ou sur des vases consolidées. Il s’agit d’un paysage plat, sec et presque sans arbre, dessiné par des lignes géométriques (canaux et digues de drainage), où les cultures et les prairies dominent grace a la fertilité de ses sols. Ce marais est protégé des eaux descendant de la plaine et du Lay, de la Vendée, de l’Autise, de la Sèvre niortaise par le marais mouillé où des digues permettent aux eaux de s’y accumuler en attendant que les canaux, puissants mais insuffisants en hiver contre les inondations, puissent les évacuer vers la mer. Inversement l’été, le marais mouillé constitue une réserve d’eau nécessaire pour les cultures des marais desséchés.
A ces deux ensembles s’ajoute un marais dit "intermediaire" (18 700 ha) : partiellement protégé des inondations, il est tout de même plus humide que le marais desséché. Il se distingue cependant beaucoup plus du marais mouillé car la végétation est plus proche des marais desséchés.