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UN PEU DE GEOGRAPHIE...

 

La Vendée, située aux confins du Bassin aquitain et du Massif armoricain, forme la partie occidentale de l’ancienne cité des Pictons et de l’ancien Poitou, appelée Bas-Poitou. Son territoire se divise actuellement en cinq zones géographiques qui constituent autant d’entités paysagères distinctes : les marais (breton et poitevin), la Plaine, le Bas-Bocage, le Haut-Bocage et le littoral (et ses iles).
Le Pays Sud Vendée, reprenant le découpage administratif de l'arrondissement de Fontenay-le-Comte, comprend 3 entités géographiques : le
Bas-Bocage, la Plaine et le Marais. A côté de ses 3 grands ensembles, on trouve au nord de Fontenay-le-Comte le massif forestier de Mervent qui est, avec ses 5000 hectares, la plus grande forêt de Vendée.

BOCAGE
Le bocage vendéen occupe la majeure partie du territoire vendéen, dans sa partie centrale et orientale. Il se situe sur la terminaison méridionale du Massif armoricain. Succession de champs entourés de haies, ce paysage est surtout propice à l'élevage. On distingue le bas-bocage (au centre et à l'ouest) et le haut-bocage (à l'est).
Le Bas-Bocage correspond en particulier à une vaste plate-forme inclinée doucement depuis le nord-est du département (Haut-Bocage) vers le sud (le Marais) et l’ouest (l’ocean). Son horizon est faiblement ondulé et son altitude va en s’atténuant depuis 120 m au nord-est à quelques mètres au niveau du littoral atlantique et de l’ancien golfe des pictons. Il représente la limite méridionale du Massif armoricain vers le bassin aquitain.
Les sols acides, argileux de cet espace ont favorisé les landes de genêts et d’ajoncs construisant l’image de terres pauvres et difficiles à travailler, par opposition aux terres fertiles de la plaine. Aujourd’hui l’élevage bovin a pris beaucoup de place mais il s’agit d’un phénomène relativement récent, lie a l’essor de l’industrialisation à partir du XIXe siècle qui a provoqué l’accroissement de l’urbanisation et, conséquemment, celui de la consommation de viande.

PLAINE
La plaine dite de Luçon ou de Fontenay-le-Comte s’insère dans un plus grand ensemble allant de Niort à Talmont qui forme un croissant dont la partie convexe est tournée vers le nord. Elle s’étend sur une faible largeur, au maximum 20 km dans sa plus grande extension nord-sud au niveau de Ste-Hermine. Comme toute plaine, elle présente un relief peu accuse, de 15 a 60 m, et une
ouverture importante du paysage ce qui lui confère un aspect monotone, à peine nuancé par de larges vallées sèches. Les fonds de ces vallées, de même que les dolines, sont plus argileux et conservent donc une végétation locale plus vivace.
La plaine se rattache à l’extrémité nord du bassin aquitain, constitué de dépôts calcaires de l’ère secondaire.  Cette couche argilo-calcaire est très fertile car bien qu’elle soit sèche – en raison de sa perméabilité – elle offre les sols les plus faciles à travailler. Ces sols conviennent donc parfaitement aux céréales et la plaine est à ce titre considérée comme le grenier à blé de la Vendée.
L’amènagement parcellaire de ces terres est celui d’un openfield classique constitué d'une mosaïque de vastes champs de labours ordonnés en quartiers délimités par les chemins d’exploitation donnant l’image d’un véritable quadrillage qui contraste d’autant plus avec la mosaïque beaucoup plus irrégulière du Bocage. On rencontre dans la plaine deux villes : Fontenay-le- Comte et Luçon.

MARAIS POITEVIN
Relique du golf des Pictons, le Marais poitevin constitue le deuxième plus grand milieu humide français (environ 100 000 ha) à cheval sur les départements de la Vendée, des Deux-Sèvre et de la Charente-Maritime. Sa forme générale est celle d’un triangle pointant sur Niort et dont la bande littorale court de La Tranche-sur-Mer au nord à La Rochelle au sud.
Aujourd’hui, le Marais poitevin présente essentiellement deux entités écologiques et paysagères principales liées a un fonctionnement hydraulique différent : le "marais mouillé" et le "marais desséché".

Le "marais mouillé" (32 200 ha) qui comporte une végétation foisonnante qui en fait un espace tres profitable aux prairies et aux cultures maraichères. Son étendue correspond a des couloirs d’inondation dans les marais desséchés et aux lits majeurs inondables de la Sèvre, du Mignon, de l’Autise et de la Vendée, ainsi qu’une bande plus ou moins large de part et d’autre.

Le "marais desséché" (46 800 ha) conquis sur la mer ou sur des vases consolidées. Il s’agit d’un paysage plat, sec et presque sans arbre, dessiné par des lignes géométriques (canaux et digues de drainage), où les cultures et les prairies dominent grace a la fertilité de ses sols. Ce marais est protégé des eaux descendant de la plaine et du Lay, de la Vendée, de l’Autise, de la Sèvre niortaise par le marais mouillé où des digues permettent aux eaux de s’y accumuler en attendant que les canaux, puissants mais insuffisants en hiver contre les inondations, puissent les évacuer vers la mer. Inversement l’été, le marais mouillé constitue une réserve d’eau nécessaire pour les cultures des marais desséchés.
A ces deux ensembles s’ajoute un marais dit "intermediaire" (18 700 ha) : partiellement protégé des inondations, il est tout de même plus humide que le marais desséché. Il se distingue cependant beaucoup plus du marais mouillé car la végétation est plus proche des marais desséchés.

 
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