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UN PEU D'HISTOIRE...

 

PROTOHISTOIRE ET ANTIQUITE

La tribu gauloise Picte

Au Ier siècle avant notre ère, la tribu Picte est une des plus puissantes tribus de la Gaule et son territoire est très vaste. Il s'étend de la Loire au nord, au Massif-Central à l'est, à la Charente au sud, puis remonte par le golfe des Pictons, jusqu'à l'Océan Atlantique, soit sur les départements actuels de la Vienne et des Deux-Sèvres et le sud de la Vendée. Le port picte est Ratatium (Rezé) et l'oppidum principal est Limonum (Poitiers).
En Sud Vendée, l'existence des pistes et voies gauloises est attestée par César et par les données archéologiques. L'histoire et la toponymie nous rappellent l'existence de deux itinéraires sud vendéens : le Chemin des Sauniers et le Chemin Vert. Ces deux voies longent le versant nord du Golfe des Pictons et permet ainsi de relier le centre de la Gaule aux côtes atlantiques.

Civitas gallo-romaine des Pictons
La cité Limonum ou
Civitas Pictavorum (cité des Pictaves) devenue romaine (Ier siècle après notre ère) s'étendait alors sur toute le territoire des Pictons.
Après la conquête de la Gaule par César, Agrippa met en place le réseau de la Gaule romaine : voies aménagées pour la circulation des légions et de la poste impériale. Seule une grande voie romaine, celle reliant Nantes à Poitiers, traverse le Sud Vendée, notamment à Saint-Pierre-du-Chemin, qui doit à cette circonstance la seconde partie de son nom. A côté de ces grandes voies publiques, des voies vicinales conduisent à travers la campagne. Ainsi, des voies romaines secondaires sillonnent le Pays Sud Vendée.

MOYEN-AGE

Le Diocèse de Poitiers

Les limites de l'évêché de Poitiers, qui s'établi au IIIe siècle, a repris le découpage de la cité antique gallo-romaine. L'évêché est au Xe siècle une première fois amputé du Pays de Retz et des Mauges, puis morcelé en 1317 en trois entités avec la création des évêchés de Maillezais et de Luçon. Luçon fut donnée la partie la plus occidentale du diocèse de Poitiers, Maillezais reçut la partie médiane, longue bande de terrain plus ou moins large de la Sèvre Niortaise jusqu'à Vihiers, et Poitiers garda la partie orientale. L'évêché de Maillezais devait plus tard être attribué à celui de La Rochelle, à sa fondation en 1648. Au concordat de 1801, les 93 paroisses qui avaient appartenu au diocèse de Maillezais revinrent à Poitiers. Et c'est ce même concordat, qui a fixé les actuelles limites du diocèse de Poitiers : ce sont celles des départements de la Vienne et des Deux-Sèvres. Quant au diocèse de Luçon, il fut supprimé par le Concordat de 1801, puis rétabli en 1817 dans les frontières actuelles du département de la Vendée.

Le Comté de Poitou
Le comté, dont son territoire reprend celui de l'évêché, fut érigé par Charlemagne en 778. Les Abbayes du Sud Vendée (Maillezais, Nieul-sur-l'Autise, Saint-Michel-en-l'Herm, etc.) puis la ville de Fontenay-le-Comte ont rayonné en Sud Vendée durant tout le Moyen Âge et la Renaissance. Le Comté de Poitou est rattaché au domaine royale en 1422.

ANCIEN REGIME ET REVOLUTION

La Province du Poitou
Sous l'Ancien Régime, la sénéchaussée était à Poitiers pour l'ensemble de la Généralité de Poitiers. Plus tard, à partir de Louis XIII, le gouverneur qui était retenu à la cour était assisté de deux lieutenants généraux à Poitiers pour le Haut-Poitou et à Fontenay-le-Comte pour le Bas-Poitou ; Poitiers restant la capitale de la province. La limite entre les deux était formée par les cours du Thouet et de l'Autize.

Le Département de la Vendée
La Révolution a fait table rase des institutions de l'Ancien régime et marqué la fin du Poitou. La Vendée apparaît à ce moment-là pour la première fois comme une entité à part. « Alors que toutes les provinces sont devenues des départements, la Vendée est le seul département qui soit devenu une province », écrit l'auteur régionaliste Jean Yole. C'est que le soulèvement d'une partie des Vendéens en 1793 et la répression qui a suivi ont profondément marqué le nouveau département au point de forger une forte identité locale.
Le Sud Vendée a la particularité d'être resté en majorité "républicain" lors des Guerres de Vendée.


 
 
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